Veiller au grain pour un avenir durable

Chez Terre à table, nous contribuons à la transition vers des pratiques d’agriculture régénératrice par la mise en place de projets collaboratifs et mobilisateurs intégrant tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la terre à la table, à l’échelle d’un territoire donné. C’est dans cette optique que Terre à table développe le projet Veiller au grain pour un avenir durable, qui vise à favoriser l’adoption progressive de pratiques régénératrices sur les fermes de grandes cultures en Montérégie par le biais de collaborations stratégiques.

Pour y arriver, les quelques projets déjà menés par des agriculteurs et des entreprises pionniers doivent être partagés, multipliés et reliés entre eux, afin de créer un réel effet d’entrainement. Trois éléments clés de succès sont les mesures financières, l’assistance technique et le soutien des communautés d’agriculteurs et du public.

La région de la Montérégie est une des plus grandes et des plus productives au Québec due à sa position géographique et à la constitution de ses sols. Elle est responsable d’une grande partie de la production des grandes cultures de la province, notamment le maïs et le soya. Sachant que chaque ferme et chaque terre est unique, les pratiques sélectionnées respecteront la réalité de chacune. 

Parmi ces pratiques, nous explorerons entre autres l’introduction de cultures diversifiées, telles que les céréales d’automne (blé, épeautre, seigle, triticale), l’avoine, le sorgho, l’orge, le chanvre, le lin, le sarrasin, le tournesol, le canola d’automne, la moutarde, les haricots, les pois secs et les féveroles. En plus de contribuer à la santé des sols (et donc à leur productivité et leur résilience), ces cultures offrent l’opportunité de créer de nouveaux marchés et de diversifier les revenus des fermes. Nous envisageons aussi contribuer à favoriser l’adoption d’autres pratiques régénératrices, incluant l’augmentation des cultures de couverture, la réduction de l’usage d’engrais et de pesticides de synthèse et le travail réduit des sols.

Comme tout changement comporte des risques, la transition vers des pratiques régénératrices ne peut reposer que sur les épaules des agriculteurs. Nous croyons fermement que l’implication et la collaboration d’acteurs de tous les maillons de la chaîne (intrants, production, négoce, transformation, distribution, détail, ainsi que les organismes de financement, de recherche et de soutien technique), dans un contexte pré-concurrentiel, est une clé essentielle pour assurer cette transition et en faire un succès. 

Veiller au grain pour un avenir durable s’appuie sur les travaux récents d’autres initiatives et organisations et sera réalisé de concert avec elles lorsque pertinent. Les membres de son comité de suivi sont : 

  • Marie Bipfubusa (CEROM)
  • Samuel Comptois (PleineTerre)
  • Yvan Faucher (MAPAQ Montérégie)
  • Étienne Lafrance (Producteurs de grains du Québec)
  • Jean-Pascal Matteau (Université Laval)
  • Cécile Tartera (Groupe ProConseil)
  • Marlène Thiboutot (Concertation Grains Québec)
  • William Overbeek (Fermes Overbeek)
  • Annick Van Campenhout (CTAQ) 

Les deux grandes étapes de réalisation du projet sont :

1.

La réalisation d’un état des lieux des connaissances, données et initiatives connexes pertinentes.

2.

La mise en place de projets pilotes dans une approche collaborative entre ceux qui produisent, achètent, transforment ou vendent les aliments.

Notre objectif ultime est que les apprentissages acquis permettent à terme le déploiement du projet à plus grande échelle.

 

Vous aimeriez en savoir plus ou même participer à ce projet? Communiquez avec nous au info@foodbridge.ca.

 

Ce projet est rendu possible grâce à l’accompagnement et au soutien financier de la Stratégie bioalimentaire Montérégie et de Co-operators.